Que le salon soit...et la fumée fût !

Oui vous avez vu que côté salon, on avait entamé la remise en service de ce monument...la cheminée, jadis transformée en fumoir. Un corbeau de cassé...des inquiétudes sur la solidité...des piliers montés en renforts. Aujourd'hui la façade est tombée, tronçonnée par Jim...fan de sa disqueuse !
Rien n'est tombé. Tout tient. La cheminée est redevenue cheminée.

La plaque de foyer est soigneusement mise de côté. JB nous a donné un coup de main.

Un travail de jeune, mais finalement, cette plaque de fonte n'était pas un monstre.

.Ce que vous voyez maintenant à la place de la plaque c'est le côté cuisine.

On peut presque imaginer, puisqu'un petite cheminée existe de l'autre côté du mur,

que le foyer chauffait, fût une époque, 2 pièces !

Mais voilà que j'ai eu la bonne idée de vérifier que le tirage permettait bien de la remettre en service. Qu'à cela ne tienne !. Quelques parpaings, une plaque de BA13, la brouette placée à la hauteur approximative de la future dalle de foyer...et un peu de déchets verts un rien humides et le test est lancé.
Feu...les premières flammes montent...la fumée aussi. Quelle joie de voir cette ancêtre reprendre du service. Ça n'a pas duré bien longtemps...joie de courte durée avec un reflux nous enfumant dans le salon tout autant que si nous étions dans le conduit. Oui, c'est ça. Nous avons été enfumé !.

Interrogations, inquiétudes...le spécialiste est consulté. Je veux parler de Franck Lepage, Ramoneur. Entre le nid de Corneilles qui meuble une des deux mitres placées sur la cheminée, et le fait que ces mitres soient trop petites, et sans doute placées là, au moment de la transformation de la cheminée en fumoir, mon cœur balance.
On verra ça ensemble lundi...pour trouver le remède au soucis.

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Datée et 1736, soit 2 ans après la date gravée au-dessus de la porte d'entrée, cette plaque de fonte porte le nom du curée RINGUEL (RINGVEL). A priori il semblerait presque logique que ce fut le 1er curé nommé sur Vy-les-lure.  Porteur de quartiers de noblesse, si  toutefois les armes qui figurent sur la plaque sont bien de sa lignée et parlent, j'ai juste eu le témoignage que ce curée se rendit acquéreur du presbytère en 1751.

Enquête ouverte donc pour en savoir d'avantage. Et comme les anciens ont toujours quelques savoirs, il est possible que j'en sache un peu plus d'ici peu. 

Que saurais-je de l'histoire locale ? A suivre ! 

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Et ce mercredi 19 juin la cheminée trouve petit à petit ses marques.

Et avec la chaleur de ces jours-ci, fallait du mérite pour reposer là des gravats !
Reste à couler une dalle réfractaire avant la pose d'un lit de briques.

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